Arc the Lad II (PlayStation)

Arc the Lad II (PlayStation)

Développeur : G-Craft

Éditeur : Sony Computer Entertainment

Date de sortie : 1er novembre 1996

Comme je vous l’ai expliqué le 24 janvier 2024, le premier Arc the Lad a été coupé en deux pour que les développeurs puissent le sortir plus vite. Paradoxalement, il fallut tout de même presque un an et demi avant que le second épisode ne puisse voir le jour. Mais que s’est-il donc passé pendant tout ce temps ?

Eh bien tout a changé. Le succès de Arc the Lad a permis aux développeurs de G-Craft de se faire plaisir et d’étoffer LARGEMENT le concept du jeu. Ainsi, tout est « plus que dans Arc 1 ». La carte du monde est plus vaste. L’histoire est plus complexe et surtout plus mature. Les personnages sont plus attachants et possèdent un véritable background. Les combats sont plus intéressants et on n’a plus besoin d’entrer en « mode baston » pour se balader dans les donjons. Il y a maintenant des quêtes annexes, qui ne sont pas toutes très intéressantes mais apportent une sorte de second souffle au titre et permettent de trouver des secrets et de porter la durée de vie du jeu à une centaine d’heures. La seule chose qui ne change pas, ce sont les graphismes. Mais comme ils étaient déjà fous en 1995, ils restent très beaux en 1996.

Les Japonais ne s’y trompent pas et achètent massivement ce titre. Il dépassera largement la barre du million de ventes et sera régulièrement sur les podiums des classements des meilleurs titres de 1996-1997. Consécration suprême : on pourra retrouver les héros dans deux romans, un manga et même un anime de 26 épisodes diffusé sur Wowow en 1999.

Verdict : 17,5/20

Arc the Lad II est très souvent considéré comme le meilleur épisode de la saga, en partie parce qu’il peut transférer la sauvegarde de fin de Arc I et l’utiliser pour grader les stats des persos du premier épisode, mais également lancer des séquences scénaristiques secrètes ! Il a vraiment tout pour lui, alors qu’il n’utilise toujours pas la 3D pour ses graphismes. Un tour de force sur PlayStation à cette époque, qui permet d’y rejouer encore et encore de nos jours sans que cela ne rendent trop mal sur les écrans LCD.

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